lundi 13 octobre 2014

Jacques Olivier BOSCO - Quand les anges tombent

Quand les anges tombent – Jacques Olivier Bosco
Aux Editions Jigal

Aucune envie de vous parler de l’intrigue, sauf vous dire qu’elle est bien ficelée. Après tout, j’espère qu’à la lecture de cette chronique, vous irez l’acheter vite-fait et que vous aussi vous tomberez dans les filets ou les méandres de cette histoire pleine de rebondissements et de suspens.
Ce qui est sûr c’est que les 48 heures durant lesquelles se déroule cette histoire vont défiler à vive allure.

Chacun des personnages de ce livre va devoir faire face à un passé qu’il aurait préféré oublier. Mais qu’ils le veuillent ou non, répondre de leurs actes est une question de vie, ou de mort. De conscience aussi. Une conscience pesante, qui va les tarauder, tous... ou presque.
J’ai aimé l’écriture vive, imagée simple mais efficace et surtout, qui parle vrai. Je me suis laissée embarquer dans le rythme tambour battant que donne l’auteur à cette histoire pleine de rebondissements. J’ai éprouvé de l’empathie pour les protagonistes de ce roman.
Comme dans Loupo, les gangsters de cette histoire, bien qu’ils ne soient pas des enfants de choeur, loin de là, portent en eux quelques belles valeurs. De justice – mais pas forcément celle du code civil, hein ! – d’engagement, de courage. Ils sont comme les robins des bois des temps modernes.

Ce roman n’est pas construit autour d’un personnage, mais d’une communauté d’acteurs, unis malgré eux dans une sombre aventure. Si personnellement j’aurais préféré une histoire plus noire encore, une fin au couteau, j’avoue que finalement, le « happy end » de ce roman, fait aussi du bien et qu’après tout, dans un monde où tout va mal, une histoire qui finalement se termine bien, ça met presque du baume au cœur.

Ce qui me plaît au final, dans ce roman que j’ai lu d’une seule traite le temps d’un trajet en train, c’est l’écriture très cinématographique. C’est dans un film que j’ai eu l’impression de plonger. Un film d’action qui ne nous laisse pas le temps de nous ennuyer.
C’est aussi et surtout que derrière cette histoire, en filigrane, on trouve aussi celle de l’amour filial. Celui dont on voudrait qu’il s’exprime naturellement, ce qui est loin d’être une évidence. Ces actes décalés de nos intentions véritables, ces gestes manqués vis à vis de ceux qui nous sont les plus chers. Là se dessine, dans le récit, une ligne de faille qui vient apporter de la profondeur à une histoire qui sinon ne serait peut-être qu’un simple roman d’action, et qui lui donne une autre densité.



Ce roman, c’est une belle réussite. Un roman à offrir, ou à s’offrir...  

2 commentaires:

  1. Hello Anne merci pour cette très belle et rapide critique (vous dormez moins les jeunes c'est pour ça), et aussi merci pour tes encouragements après cette belle rencontre au Festival du Polar de Toulouse qui j'espère n'était pas la dernière, à très bientôt alors, à travers l'écriture, la lecture, la passion quoi!
    Schousss et bises à notre ami commun

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  2. Merci Anonyme... lol. A moi de deviner grâce aux maigres indices de qui il s'agit. :-)

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