Ce sont toutes ces
histoires tues, cachées au coeur de ces petits villages de nos campagnes. Ces secrets
connus de tout le monde, sauf peut-être des principaux intéressés.
Ce sont des gens ordinaires, des hommes de peu dont l’auteur nous dresse un portrait âpre et pourtant attachant.
Ce sont des gens ordinaires, des hommes de peu dont l’auteur nous dresse un portrait âpre et pourtant attachant.
Ce livre, c’est la
neige, le silence, la solitude, la rudesse d’un pays qui marque de
son empreinte les hommes qui y habitent.
Ce livre c’est
celui d’un monde rural, qui s’éteint en silence, dans
l’indifférence générale alors que ces hommes de la terre
semblaient, jusqu’à il y a peu encore, être en mesure de défier
l’éternité. Ces paysans qui répétaient génération après
génération, ces gestes séculaires pour tirer de la terre le peu
qu’elle voulait bien leur donner.
Mais ce livre, c’est
avant tout cela une écriture.
Impossible de citer les passages qui m’ont touchée, il me faudrait réécrire le livre. Franck Bouysse est capable de mettre de la poésie dans ces petits rien du quotidien rural. Ce veau qu’on emmène à téter, au bout d’une longe, ce piquet de clôture qu’on enfonce dans le sol gelé. Il transcende les actes prosaïques, voire triviaux par son écriture.
Impossible de citer les passages qui m’ont touchée, il me faudrait réécrire le livre. Franck Bouysse est capable de mettre de la poésie dans ces petits rien du quotidien rural. Ce veau qu’on emmène à téter, au bout d’une longe, ce piquet de clôture qu’on enfonce dans le sol gelé. Il transcende les actes prosaïques, voire triviaux par son écriture.
Rares sont les
artistes qui savent montrer la poésie de ce monde rural sans tomber
dans des clichés éculés. Jusqu’à présent, il n’y avait pour
moi que Raymond Depardon qui, au travers de son objectif ou de sa
trilogie « Profil paysan », avait su capter l’âme
paysanne sans l’édulcorer ou la trahir en laissant toute sa place
au silence. Il y a désormais Franck Bouysse. Avec sa plume, il nous
amène à la rencontrer.
Ce livre, c’est
« Grossir le ciel » de Franck Bouysse, un livre dont le
jury du prix Calibre 47 vient de reconnaître toute la force et la
singularité. Ne passez pas à côté !
bien dit ! Un livre qu'il faut lire ,oh oui !
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