mercredi 15 juillet 2015

Cannibal Tour - Anouk Langaney - aux éditions Albiana

J’ai trouvé Le polar de l’été. Le livre à emporter sur la plage. C’est Cannibal Tour d’Anouk Langaney. 


Je ne sais pas si c’est la proximité des îles sanguinaires qui ont été la source de son inspiration, mais ce livre, je te le promets, tu vas dévorer. Tu n’en feras qu’une bouchée !

– Il est peut-être cool ce bouquin, mais tu vois, moi, la plage, j’y vais pas.

– T’inquiète pas, c’est pas indispensable d’être affalé sur un transat avec le bruit des vagues en arrière plan. C’est un plus, c’est sûr, mais je te promets qu’il n’y en a pas besoin pour vivre pleinement cette histoire, pour éprouver un léger dépaysement et oublier Paris et les embouteillages.

– Et il a quoi de si génial, ce polar ?

– D’abord une intrigue aux petits oignons. L’auteure va te laisser mariner un sacré moment avant de te révéler le fin mot de l’histoire. D’ailleurs cette dernière est pimentée à souhait. Relevée juste ce qu’il faut.

– OK, OK, mais ça parle de quoi au juste ?

– Allez, parce que c’est toi, je te dévoile quelques bribes de l’intrigue. En guise de mise en bouche. Tu vas découvrir une petite île paradisiaque, celle pour laquelle tu te damnerais, juste à l’idée d’y passer tes prochaines vacances. Sauf qu’il s’y réveille une étrange coutume qui avait disparu depuis de nombreuses années : le cannibalisme. Les raisons de ce réveil soudain de ces mœurs ancestrales ? Elles ne te seront révélées que dans les dernières pages. Le coupable... Ben si je te raconte tout, ça serait quand même dommage !

–  Mouais, mais tu sais, moi, le cannibalisme, c’est pas ma tasse de thé, si je puis m’exprimer ainsi !


–  Ben moi, le thé, c’est pas trop ma tasse non plus et le cannibalisme, vu que j’ai des tendances végétariennes, je n’en suis pas très friande d’habitude. Mais ce roman qu’Anouk Langaney a concocté pour nous, c’est du quatre étoiles au guide Michelin. Elle nous sert une histoire pleine de verve et de bonne humeur. Les mots fusent, t’explosent en bouche. Parce que l’écriture, elle est là. Croustillante. On s’en délecte. L’histoire est légère, s’avale toute seule, elle ne plombe pas ta journée, ni ton estomac. Pourtant elle est riche aussi, en rebondissements surtout. Elle a du corps, une légère amertume en bouche qui apporte malgré le ton délibérément humoristique, de la densité au récit. Pour tout te dire, c’est un mets de roi. Tu le trouves aux éditions Albiana. Ça s’appelle Cannibal Tour et c’est un livre écrit par Anouk Langaney.