Il était impossible
de passer à côté d’un livre au titre pareil, sachant que la
chronique serait diffusée sur Radio Béton. S’eut été
sacrilège...
J’ai donc jeté un œil, puis très vite un deuxième,
avant de dévorer ce roman d’une seule traite. Il faut dire que ce
petit roman de 85 pages est une vraie pépite.
Imaginez un peu :
C’est l’histoire de Jean Sébastien, un jeune garçon qui cherche
par tous les moyens à se rendre le plus banal, le plus invisible
dans son collège, histoire de ne pas attirer les ennuis. Tout va
bien jusqu’à ce qu’il déménage vers un petit collège de
province et qu’il soit obligé, malgré lui, d’y dévoiler ses
talents de pianiste virtuose.
Sauf que Bach,
Mozart ou Beethoven ne sont pas nécessairement les références
incontournables pour voir son aura grandir dans la cour d’un
collège.
Aussi quand Brutus
et Brutus, deux armoires à glace du collège demandent à
Jean-Sébastien de les voir à la récré, ce dernier craint le pire.
Va-t-il se faire fracasser la tête ? Contre toute attente, les
deux costauds jouent dans un groupe de rock et l’invitent à les
rejoindre. Ils ont besoin d’un bassiste (ouais, c’est plus proche
de la guitare que d’un piano, mais ils ont un vieux synthé, alors
ça devrait pouvoir faire l’affaire...). Et Jean-Sebastien le
pianiste virtuose se trouve embarqué dans un groupe au rock très
approximatif et aux riffs de guitare désaccordée.
Ce livre est vif,
pétillant plein d’humour et d’énergie. Ça se lit sans soucis
dès le début du collège. Alors n’hésitez pas à vous jeter sur
ce roman : Le pire concert de l’histoire du Rock, de Manu
Causse aux éditions Thierry Magnier.
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