Vous n’aviez pas
envie que les vacances se terminent ? Vous n’avez pas envie de
vous prendre la tête,mais de lire un chouette polar à l’intrigue
bien ficelée ? Vous êtes fan de personnages hauts en couleur ?
Alors si vous ne connaissez pas encore Nicolas Lebel et son livre
« L’heure des fous » c’est le moment de découvrir ce
livre et la galerie de personnages qu’il nous a concocté.
En premier chef,
Merhlicht. La voix rapeuse comme de la toile émeri, une gueule à
faire peur, noyée dans un quasi-permanent smog bleuté aux vapeurs
de gitane.
Son bras droit
bodybuildé aurait pu choisir d’être architecte, tant son goût du
carré, de la ligne droite d’où rien ne dépasse est très en
harmonie avec le design d’aujourd’hui.
Pour compléter
l’équipe, une rouquine qui ne s’en laisse pas compter. Il faut
dire que pour trouver sa place auprès de ces deux énergumènes, il
vaut mieux avoir un sacré caractère.
C’est cette équipe
de choc que découvre notre quatrième larron, un flic stagiaire qui
se demande ce qu’il fiche dans cette équipe. Mais il n’a pas
tellement le temps de se poser la question, car un macchabée vient de
leur tomber sur le paletot. Comme c’est un clodo, une enquête de
routine devrait clore l’affaire rapidement, mais contre toute
attente, l’histoire va déraper !
Si comme moi vous
aimez les histoires écrites avec pas mal de verve, vous allez être
servis. Il y a un éloge appuyé aux dialogues d’Audiart dans ce
livre. Le vieux Merhlicht, probablement oublié par les théories
de l’évolution est resté scotché aux années soixante et, tant
dans ses méthodes d’investigation que dans son langage, il se
frotte au monde et techniques moderne, portées par le reste de
l’équipe et le jeune stagiaire.
Mais cela n'empêche absolument pas ce roman d'être moderne. Pas de nostalgie naphtalinée , ce n’est pas un remix des tontons flingueurs. C’est bien du monde d’aujourd’hui dont nous parle Nicolas Lebel et le ton léger du roman n’empêche pourtant pas quelques réflexions sur la place des laissés pour compte de notre société ou sur les techniques de manipulation des masses. Bref, c’est un livre à lire pour le plaisir et le divertissement, mais pas seulement. Alors surtout, n'hésitez plus, filez le lire !
Mais cela n'empêche absolument pas ce roman d'être moderne. Pas de nostalgie naphtalinée , ce n’est pas un remix des tontons flingueurs. C’est bien du monde d’aujourd’hui dont nous parle Nicolas Lebel et le ton léger du roman n’empêche pourtant pas quelques réflexions sur la place des laissés pour compte de notre société ou sur les techniques de manipulation des masses. Bref, c’est un livre à lire pour le plaisir et le divertissement, mais pas seulement. Alors surtout, n'hésitez plus, filez le lire !
hUMMM...ça donne envie!
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